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Les Soieries Tunalma
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La valise en boîte
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Pati :
chiffonnier ambulant. D'après Rinaldi cette activité était trop
d'avant-garde, elle disparaît avant l'ère des préoccupations
écologistes et du recyclage (voir note 629). Mais la méthode est
toujours la même : on empile les tissus sur une toile plus grande,
on rassemble les quatre coins, on fait un nœud ou on relie avec une
ficelle, et voilà.
Le principe est universel, appliqué partout depuis toujours. La toile déplié constitue l'étal, replié le moyen de transport.
Les
variantes sont minimes, adaptées au contexte. Aux puces sauvages de
Clignancourt la toile n'est plus en chanvre grossier, c'est une bâche
plastifiée, vaguement écossaise, munie sur les bords d'oeillets où
glisse une corde. En tirant sur cette dernière on remballe fissa
l'affaire en attendant que la brigade aille voir plus loin où on n'est
pas puisqu'on est de nouveau là.
Simple, efficace. Un peu froissé quand même.
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Le
tapa est enroulé ou plié dans un autre tissu, d'écorce aussi, ou autre,
peu importe. Lié pareil, l'essentiel est que l'emballage soit
hermétique, protège de l'humidité et des insectes. Après l'aspect
pratique de l'ouverture n'a aucune importance, le tapa ne sera
peut-être jamais déballé. Il peut rester invisible.
D'ailleurs, par son caractère magique, il est là ou ailleurs, ça résout certains problèmes de transport. Ou les complique.
Etant monnaie lui-même, il n'entre pas non plus dans le cadre des
transactions commerciales classiques, mais dans des systèmes d'échanges
autrement plus élaborés.
Mais sa préciosité est elle universelle.
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© Bruno
Rosier
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