Jean-Loup Villégié / Centre
détudes météo. / Lille / 05-07-99
En comptant
le nombre doublie du dernier message de José
Estibal (9), on peut commencer à émettre des suppositions
sur sa progression arithmétique. Mais rien nest moins sûr,
encore faut-il que cette inflation doublie se rapporte
à une suite logique. Surtout il faudrait connaître la corrélation
qui sétablit avec lensemble des autres messages, et
le sens de réciprocité.
Mais, dans ce nuage
de conversation naissant (parce que cest bien ce dont il sagit),
on devine le rôle de tous ces oublie: ils en seront
le bruit de fond, léquivalent dun poids du vide, dont
on oublie, justement, limmensité et la présence stucturante.
Après, cest
plus flou et les fronts sont encore bien instables. Celui des scientifiques
semble le plus chaud, mais il peut saffaiblir, voire sinverser
sous linfluence de hautes pressions et favoriser un ciel de traîne.
A linverse, le pôle artistique se situe dans une ligne isobarique
a priori pas très élevée, mais trop fluctuante pour
se lançer dans la moindre prévision.
Dautres convections,
inattendues mais fortes, semblent par contre déjà bien établies:
elles pourront donner de la hauteur au nuage et, leurs interactions séquilibrant,
lui donner une probable harmonie.
Des bulles se forment,
séparpillent. Ephémères, elles sévaporent
aussitôt: ce sont des phénomènes connus, sans infuences
réelles.
La stabilité
de lenvironnement joue, on le sait, un rôle essentiel, mais
là encore nous ne disposons pas de données précises.
En météorologiste
prudent, je concluerai que les relevés dont nous disposons actuellement
ne permettent pas de prévisions fiables, même si les conditions
semblent favorables à lémergence dun beau cumulus.
Au risque de vous
décevoir, il nous faut donc attendre pour voir comment évolue
la situation.
J-L.V.
PS: ma propre intervention est neutre.
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